Un reportage de Samuel B. Freeman pour CHOOH TV

 

Bonsoir, et bien une fois n'est pas coutume, nous allons aujourd'hui sur CHOOH TV quitter la fureur du bitume et des moteurs hurlants pour la sagesse et la tranquilité des cieux. En effet, vous pouvez le voir juste derrière moi, nous n'allons parler ni chronos ni vitesse, des caractéristiques qui sont loin des objectifs vises par l'Arizona Dream.

Comme vous le voyez, cet appareil n'est rien d'autre qu'un zeppelin que l'on dirait tout droit sorti d'un roman de Jules Verne et ... c'est bien ca, du moins c'est ce qu'a voulu faire paraitre la Can-Air en sortant ce modèle.

Specialiée à l'origine dans la construction de moyen courrier et d'avions privés, la Canadian Aircraft Companie a donc décider de se lancer sur un marché ou seul règne le géant Dayton. Avec nous M. Seaman, le P.D.G de la Can Air qui va noux expliquer cette aventure du zeppelin.

 

- M. Seaman bonjour
- Bonjour
- Alors, M. Seaman, vous etes le P.D.G de la Can Air depuis une dizaine d'année, heu.. on a tout de suite envie de vous demander Pourquoi?, d'ou vient cette idée de construire des zeppelins ?
- Et bien, c'est relativement simple. Comme vous l'avez dit, la Can Air est spécialisée depuis maintenant près de 30 ans dans la construction principalement d'appareils privés de luxe pouvant ammener ses passagers d'un point à l'autre du globe dans le plus grand des conforts. Et bien l'Arizona Dream ne déroge pas à cette règle. La conception de ce projet tient ses origines de la constatation de manques dans les fonctionnalités de nos appareils.
- C'est à dire ?
- Et bien, nos appareils très fiables et rapides sont avant tout construits pour permettre à nos clients de se rendre rapidement d'une ville à une autre en quelques heures. Tous les jours, des dizaines de nos appareils survolent l'océan ou bien traversent le pays. Mais aucun d'entres eux, il faut le reconnaitre, ne rend possible des réunions de plusieurs dizaines de personnes et/ou des voyages à caractère plus touristique. Il n'est pas concevable de demander à nos jets de faire des vols stationnaires et tout le monde n'a pas le besoin ou même les moyens d'entreprendre un tour du monde à chacune de ses sorties.
- Alors si je comprends bien vous faites maintenant deux catégories d'appareils, vos jets pour les longs voygaes et les zeppelins pour "la ville".
- Ah, ah, oui c'est presque çela. Nous n'avons pas vocation à lutter contre la Dayton qui construit de magnifiques zeppelins aux capacités transcontinentales. Non, la Can Air avec ses nouveaux appareils ne vise pas d'autre public que le sien, si ce n'est les entreprises touristiques qui peuvent à moindre coût proposer de nouveaux services très à la mode grâce à des vaisseaux comme l'Arizona Dream.
- Vous m'avez confié avant l'émission que l'Arizona Dream était votre "gros modèle", ce qui sous-entend qu'il a ou va avoir un petit frère.
- C'est exact, l'Arizona Dream est le premier zeppelin de notre catégorie "Traveler". Il est capable de parcourir plusieurs milliers de kilomètres et peut permettre par exemple un tour du pays sans escales. Mais nous allons bientôt faire entrer sur le marché un deuxième type de zeppelin plus petit, le "CityBird". Contrairement aux "Travelers", les "CityBirds" auront des rayons d'actions beaucoup plus réduits mais possèderont le même degré de confort et pourront embarquer autant de passagers.
- M. Seaman je vous remercie beaucoup d'avoir accepté de venir nous parler de vos appareils aujourd'hui.
- C'était avec grand plaisir.

Et je vous propose maintenant d'aller inspecter dans le détail ce géant des cieux qu'est l'Arizona Dream.

L'Arizona Dream
Longue d'un peu plus de 75 mètres, la cabine se compose de 5 étages habitables comprenant les cabines des passagers, des restaurants, des bars et salles de danses, un complexe sportif, une salle de cinéma, un mini-casino mais aussi des bureaux privés.

D'un point de vue mécanique, l'Arizona Dream est mu par quatre propulseurs BMW AV-7 alimentés au CHOOH, ce qui lui confère une vitesse maximale de 180 km/h et une vitesse de croisière de 90 km/h. Son autonomie en carburant est de 3800 kilomètres et ses rèserves d'eau et de nourriture sont prèvues pour ses 140 passagers pour 6 semaines.

L'Arizona Dream est équipé de 36 cabines permettant d'amener plus de 70 personnes en voyage. Tous ces passagers pourront trouver dans l'appareil plusieurs distractions allant du bar dansant au parachute ascensionnel en passant par le tir sur cible. Il pourront en outre admirer les plus beaux paysages en dînant au restaurant panoramique.

Le ballon du zeppelin reprend la technologie de celui du Dayton Sky Queen, il est auto-gonflable, ses jointures sont en métal à mémoire de déformations, il est recouvert de Nylon 560 et composé de polymères plastiques dépendant à la pression.

Aperçu de la vue du restaurant panoramique

Par contre la cabine fait preuve d'innovations en matière de sécurité, écoutez plutôt :
Elle est équipée comme de bien entendu de parachutes automatiques (au nombre de trois) qui se déclenche mécaniquement lorsque la vitesse de chute de la cabine dépasse un certain seuil.

Mais en plus de ça, la cabine est équipée d'un mini-ordinateur de bord qui en plus de pouvoir supplanter l'ordinateur principal en cas de défaillance prend en charge la cabine lorsque celle-ci est déclarée en état de chute (ballon crevé, trajectoire non contrôlée, agression extérieure importante, ...). A ce moment, la cabine est séparée du bloc de motorisation qui reste avec le ballon et ses parachutes de secours. L'ordinateur de la cabine prend le contrôle des quatres propulseurs de secours à angle variable qui permettent de dévier la trajectoire et de ralentir la chute, il peut décider aussi de forcer l'ouverture des parachutes de secours.
L'arrivée au sol se fait sans mal puisque la cabine constituée de béton et de thermo-plastiques est capable de supporter des chutes de 150 mètres de haut.

L'ordinateur en charge du bloc propulseur+ballon a pour but de déterminer à l'aide de son GPS la trajectoire la plus sûre et la plus courte pour envoyer son chargement en pleine mer. Si cela est impossible il peut déclencher l'explosion en plein ciel des moteurs.

L'un et l'autre des deux ordinateurs de secours sont capables de se diriger à l'aide de satellites mais peuvent aussi être contrôlés à distance depuis le centre de communications de Can Air ou par les forces gouvernementales du pays survolé. (Ce qui n'est pas le cas de l'ordinateur principal)

 

 

 

CityBirds

Les zeppelins de la classe "CityBird" quant à eux ne comprennent que deux étages. Ils sont fait principalement pour de courts voyages, survoler ou faire des vols stationnaires au-dessus des villes. Ces zeppelins se trouve en quasi-totalité à la location ou bien appartiennent à des agences de tourisme. Visiter les villes depuis le ciel semble devenir une activité à la mode ces derniers temps.
Les appareils de la classe "CityBird" sont équipés de deux types de motorisation. Ils possèdent deux propulseurs d'AV-4 standard et une énorme hélice mue électriquement. Les batteries permettent à l'appareil une autonomie de 3 heures et l'hélice ne lui octroie qu'une vitesse de 20 km/h. Ses deux propulseurs au CHOOH peuvent le pousser à 60 km/h pendant 72 heures.

La sécurité de ces appareils est identique à celle de L'Arizona Dream si ce n'est que le bloc de motorisation ne fait qu'un avec la cabine et que l'ordinateur de secours doit posséder les plans de la ville survolée à l'avance pour se diriger (ce qui est evidemment une opération simple à réaliser par n'importe quel runner).

 


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